Hey !
J'ai décidé de vous parler
de mon coup de ♡ EXPOSITION de ce
mois photo :
Toutes les infos ici :
GARRY WINOGRAND // Exposition jusqu'au 8 février // Musée du Jeu de Paume // Adresse : 1,
place de la concorde, Ⓜ
Concorde (ligne 1 , 8, 12 ) //
Horaires : du mardi au
dimanche 11h-19h et une nocturne le mardi (21h) // Tarifs : plein :
10€, réduit : 7,50€, → gratuit pour les jeunes – 26 ans le dernier
mardi du mois // Site ici // Durée de l’exposition : environ 1h30 // Prévoir 40 min de queue !!
Bon plan : Abonnement jeune (-26ans) à l'année avec accès illimité et coupe-fil : 20€
Los Angeles, 1980-83 |
★ Quelques mots sur Garrry Winogrand :
Né à New York en 1928,
Garry Winogrand commence d’abord en free-lance au service de magazines pour des
publicités notamment. Il arrêta ensuite la photo commerciale au début des années
60, pour se mettre à photographier « pour lui même ». En 1984, il
meurt laissant environ 2500 rouleaux de pellicule exposée.
Pendant l’exposition, un des
rares documentaires sur le photographe nous est présenté. On le voit, arrogant,
pied sur le pupitre où se dresse le micro, qui répond aux questions des
auditeurs joyeusement avec à la fois un air de « Je-m’en-foutiste »
et à la fois l'authenticité rare de ce personnage. Il cite de nombreux
photographes, qui sont ces principales sources d’inspirations, Walker Evans,
Robert Franck ou encore Diane Arbus...
Et d’ailleurs une de ces
paroles nous fait clairement penser aux oeuvres de cette photographe
talentueuse, Diane Arbus, qu’il croisera souvent dans les années 60 au centre
de Manhattan, il dira : « Il n’y a rien de plus mystérieux qu’un
fait clairement décrit ».
★ Quelques mots sur l’exposition
Avec les 277 oeuvres
exposées, Garry Winogrand nous emmène dans son univers américain des
Sixties ! Il manque plus que les bruits des klaxons, les conversations urbaines, et ça y est : on est aux États Unis ! Ce
que j’ai follement aimé c’est que cette exposition respire la vie. Néanmoins certaines personnes trouvent ce personnage ainsi que son oeuvre assez morbides et étranges, d'autres critiquent sa vision pessimiste des Américains, et bien moi c'est littéralement l'inverse ! Cette exposition m'a totalement ébloui. Bien
qu’elles soient toutes en noir&blanc, ces photos sont extrêmement animées !
Avec sa patte reconnaissable, Garry Winogrand ne se contente pas de prendre des
paysages américains en photo, ce qu’il aime lui, c’est les gens : des
stars, des passants, des femmes, des hommes, des enfants, nos différences et
notre folie, c’est nous où plutôt
eux, ces américains des années 60 que l’exposition a décidé de nous montrer.
Grâce à cette exposition, on plonge dans l’intimité de ces américains et le
plus intéressant, c’est que ce choix photographique nous permet réellement de
s’identifier aux personnes photographiées. Tout au long de l’exposition, j’ai
adoré entendre les couples, les familles, ou même les enfants commenter dans
toutes les langues les photos de Garry Winogrand, ils s’imaginaient tant de
choses sur la vie de ces personnes inconnues comme vous et moi et c’est cette
communication entre l’Oeuvre et nous-même qui m’a beaucoup plu finalement
« Oui, ça doit être son frère, je pense, ils se ressemblent
beaucoup » . Cette exposition photographique m’a beaucoup touché,
sans parler du talent du photographe, les photos urbaines sont comme une sorte
de reportage sur la vie des gens qu’on a envie d’encore plus découvrir et c’est
alors pour ça qu’on essaye de se l’imaginer.
Garry W. disait : « Parfois, c’est comme si
[...] le monde entier était une scène pour laquelle j’ai acheté un ticket. Un
grand spectacle, mais où rien ne se produirait si je n’étais pas sur place avec
mon appareil ».
Houston, 1964 |
Oui, cette passion des
gens, il nous l’a fait partagé, et c’est finalement ça que j'aime.
On est d’abord plongé dans
cette ambiance new-yorkaise au début de l’exposition puis par la suite plus
généralement émerveillé par Les Etats Unis et son authenticité !
Voici quelques photos de l’exposition
un peu floues, bancales, mal cadrées pour ne pas trop vous la dévoiler, car
j’insiste, il faut réellement y aller !! Encore désolé pour les reproductions mais c'est un avant goût de l'expo (c'est mieux que rien)
Si vous ne pouvez pas
aller voir cette exposition, cliquez ici où vous avez
déjà pas mal de ces oeuvres gratuitement.
Je vous quitte avec une de
ces oeuvres que j’apprécie le plus : [Joie de vivre]
New York, 1963 |
Gros bisous
Margot.
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